dimanche 29 janvier 2012

Une femme Noire à la tête de la Cour Pénale Internationale

2 décembre, 2011 par encrenoir

Fatou B. Bensouda (né le 31 Janvier 1961) est une avocate gambienne, anciennement ministre de la Justice. Elle a une expérience considérable dans les poursuites pénales internationales et la diplomie.

Fatou B. Bensouda (né le 31 Janvier 1961) est une avocate gambienne, anciennement ministre de la Justice. Elle a une expérience considérable dans les poursuites pénales internationales et la diplomatie.

La nouvelle procureure de la Cour Pénale Internationale (CPI), Fatou Bensouda annonce qu’elle restera fidèle aux valeurs et de la court et est déterminée a poursuivre les pires criminelles du monde afin de promulguer la justice dans son nouveau mandat qu’elle a reçue de la cour chargée de juger les personnes accusées de génocide, de crime contre l’humanité et de crime de guerre.

La CPI est une institution permanente chargée de promouvoir le droit international, et son mandat est de juger les individus (et non les États, ce qui est du ressort de la Cour internationale de justice), ayant commis un génocide, des crimes de guerre, ou des crimes contre l’humanité. Les crimes d’agression lorsqu’ils auront été définis juridiquement pourraient également être du ressort de la CPI.

Avant la CPI, tous les tribunaux internationaux étaient provisoires et avaient un champ d’action limité (comme le territoire d’un État, ou la nationalité des prévenus). Là où la CPI innove donc, c’est qu’elle est permanente et que son champ d’action s’étend sur tous les États ayant ratifié le Statut de Rome (voire dans certains cas dans le monde entier). Depuis octobre 2011, la CPI compte 119 États membres

La Gambienne, Fatou Bensouda, a reçu cette semaine un soutien mondial pour le poste de haut profil qui sera laissé vacant par l’actuel procureur Luis Moreno-Ocampo, au milieu de l’année prochaine.

Certains États ont refusé de ratifier le Statut de Rome. Comme la Russie le 13 septembre 2000, les États-Unis, Israël qui ont finalement signé le 31 décembre 2000 mais pas ratifié, la Chine et l'Inde n'ont pas signé, les pays arabes (à part la Tunisie et la Jordanie) n'ont pas signé. La principale raison de ces États est la crainte de voir la CPI être utilisée contre eux à des fins politiques. (vert: ratifié et entré en vigueur | orange: signé | gris: ratifié mais pas encore en vigueur)

CertaCertains États ont refusé de ratifier le Statut de Rome. Comme la Russie le 13 septembre 2000, les États-Unis, Israël qui ont finalement signé le 31 décembre 2000 mais pas ratifié, la Chine et l'Inde n'ont pas signé, les pays arabes (à part la Tunisie et la Jordanie) n'ont pas signé. La principale raison de ces États est la crainte de voir la CPI être utilisée contre eux à des fins politiques. (vert: ratifié et entré en vigueur | orange: signé | gris: ratifié mais pas encore en vigueur)ins États ont refusé de ratifier le Statut de Rome (comme la Russie le 13 septembre 2000, les États-Unis, Israël qui ont finalement signé le 31 décembre 2000 mais pas ratifié, la Chine et l'Inde n'ont pas signé, les pays arabes (à part la Tunisie et la Jordanie) n'ont pas signé. La principale raison de ces États est la crainte de voir la CPI être utilisée contre eux à des fins politiques. vert: ratifié et entré en vigueur orange: signé gris: ratifié mais pas encore en vigueur

« Je suis profondément reconnaissante pour la nomination et restent attachés aux objectifs de la cour pour mettre fin à l’impunité des responsables d’infractions les plus graves, rendre justice à leurs victimes et de prévenir de futurs crimes », a-t-elle dit dans un communiqué de la cour basée à La Haye. Mme Bensouda fut nommée par le magazine africain Jeune Afrique, comme la 4e personnalité plus influente en Afrique dans la catégorie civile et l’une des 100 plus influentes personnalités africaines.

L’ancienne ministre de la Justice de la Gambie a reçu le ICJ International Jurists Award en 2009 des mains du président indien pour son implication dans la justice internationale. Actuellement la femme de 50 ans, est procureure adjoint, et la dernière candidate restante des 52 pour le poste. Elle est maintenant certaine d’être élue par les pays membres de la CPI lors d’une élection qui aura lieu à New York le 12 décembre 2011.

Mme Bensouda va prendre le relais de Luis Moreno-Ocampo, qui a lancé des mandats d’arrêt pour génocide, crimes de guerre et crimes contre l’humanité dans sept cas, toute en Afrique : l’Ouganda, la République Démocratique du Congo, la République de Centrafrique, le Darfour (Soudan), la République du Kenya, la Libye et la Côte d’Ivoire. La Cour a mis en accusation seize personnes, dont sept sont en fuite, deux sont décédées (ou supposées telles), quatre sont en détention, et trois se sont présentées volontairement devant la Cour.

En raison de l’accent mis sur l’Afrique, les dirigeants du continent noir qui croient que la cour fait la justice de « Blancs » avaient fait pression pour que le successeur de M. Moreno-Ocampo soit Africain. Mais Mme Bensouda ne s’en laisse pas imposer. Elle a clairement affirmé qu’elle continuerait à poursuivre les gens en Afrique si c’est en Afrique que des crimes continuent à être commis, mais envisagerait d’ouvrir de nouveaux dossiers comme au Yémen. Et qui sait peut-être même en Israël, qui poursuit, malgré vent et marées, sous les yeux de tous, a écrasé tout un peuple. Il n’y a toujours aucune justice pour les Palestiens.

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